Quelle SCPI choisir pour défiscaliser de manière efficace ?

Vous êtes un particulier fortement imposé et souhaitez profiter d’une carotte fiscale tout en investissant dans l’immobilier nu à moindre coût ? Les sociétés civiles de placement immobilier de la famille des SCPI fiscales vous sont destinées. Elles proposent trois sous-familles de SCPI : la SCPI Pinel, la SCPI de déficit foncier et la SCPI Malraux. Découvrons ces SCPI à la loupe, et en quoi elles diffèrent les unes des autres.

Défiscaliser jusqu’à 21% avec la SCPI Pinel

Les biens immobiliers neufs implantés dans les zones tendues et les grandes agglomérations constituent le parc des SCPI Pinel. Celles-ci sont les zones A Bis, A et B1, à forte demande en logement. Par conséquent, les SCPI Pinel profitent des mêmes avantages que ceux du bien exploité en direct : réduction d’impôt de l’investisseur en fonction de la durée de son engagement, taux quasi nul de carence locative et gains garantis à la revente. Investir sous Pinel, c’est bénéficier d’une réduction d’impôt de 12% (avec 6 ans d’engagement), de 18% (pour 9 ans d’engagement) et de 21% (si l’investissement est réalisé sur 12 ans).

Défiscaliser jusqu’à 30% avec la SCPI Malraux

Les SCPI Malraux ciblent l’immobilier ancien, classé monument historique. Ils sont situés en plein centre-ville et dans leurs environs immédiats. On parle alors de site patrimonial remarquable, de quartier ancien dégradé et d’ancien secteur sauvegardé. Vous réduisez votre IR en fonction de la localisation du bien, et cette défiscalisation peut être soit de 22% soit de 30%. Parmi les contraintes relatives à l’investissement en SCPI Malraux : obligation de détenir les parts pendant une durée minimale de 9 ans. Tout comme pour la loi Pinel, les vacances locatives sont peu probables en raison de l’emplacement privilégié des biens. La cession des parts peut donc se faire dans les meilleures conditions.

Défiscaliser grâce à des travaux de remise aux normes avec la SCPI de déficit foncier

Le parc des SCPI de déficit foncier est composé de biens anciens qui nécessitent des travaux de réhabilitation et de remise aux normes. Ces biens vont donc générer du déficit foncier, c’est-à-dire que les charges afférentes à ces travaux doivent être supérieures aux revenus locatifs dégagés. Ces charges sont non seulement celles relatives aux travaux sus mentionnés, mais aussi aux intérêts de l’emprunt du financement du bien, aux taxes foncières et aux charges de copropriété. Elles se déclinent donc en charges financières et en charges non financières. Le déficit généré sera imputable aux revenus que vous percevez, d’où une réduction de votre impôt.

En résumé, tous les biens exploités par la famille des SCPI fiscales sont des biens à usage d’habitation, et doivent représenter le logement principal du locataire. Ils peuvent être implantés aussi bien en Île-de-France qu’en régions afin de faire profiter des avantages que procure chacune de ces dernières.

Défiscalisation et rendement font-ils bon ménage ?

Les SCPI fiscales sont certes d’excellents placements pour défiscaliser efficacement. Cependant, elles n’offrent pas une rentabilité aussi attractive que celle des SCPI de rendement. Leur taux de distribution n’est que de 2,5% à 3% maximum, alors que celui des SCPI de rendement peut atteindre jusqu’à 6% et plus. C’est pourquoi, il est intéressant de mixer les SCPI à placer dans votre portefeuille. Il est toutefois prudent d’obtenir l’avis de votre conseiller en gestion de patrimoine, car le choix d’une SCPI ne doit pas se faire selon vos propres instincts, mais en tenant compte de plusieurs facteurs.

Pour en savoir plus avec les SCPI fiscales, rendez-vous sur scpi-8.com. C’est un portail qui invite à la découverte des SCPI, des atouts qu’elles proposent ainsi que des risques encourus. Vous y trouverez un simulateur d’investissement dont l’utilisation est extrêmement facilitée. Il fournit des résultats totalement personnalisés, en fonction des informations que vous avez introduites.

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